Une petite cicatrice qui parle d’elle-même peut être découverte sur le bras gauche de nombreuses personnes, un signe qui a une signification spécifique.
Tout comme la césarienne ou les cicatrices de l’enfance, celle-ci a également une grande signification. Ce sont des compagnons de vie que l’on porte sur soi comme témoins de sa vie.
Dans le cas de cette cicatrice, c’est un signe que la population mondiale partage.
Cette petite cicatrice ronde sur le bras gauche de nombreuses personnes est le résultat d’une vaccination. Il s’agit en fait de la marque de la vaccination contre la variole.
Les épidémies de variole ont fauché la population mondiale pendant des siècles jusqu’à ce que le premier vaccin efficace soit mis au point par Edward Jenner en 1798.
La variole était une maladie infectieuse déclenchée par deux variantes du virus de la variole. Sa large propagation était due à la facilité de la contagion.
Le virus se transmet par voie aérienne par l’inhalation de gouttelettes infectées produites par la muqueuse buccale, nasale ou pharyngée d’une personne malade.
Ce n’est que dans les années 1980 que l’OMS a déclaré l’éradication complète de la variole. Il s’agissait d’une étape importante qui mettait fin à la grave urgence sanitaire et à l’obligation de vacciner.
En effet, depuis 1986, la vaccination antivariolique n’est plus pratiquée dans tous les pays.
Actuellement, la vaccination reste recommandée dans certains cas d’exposition possible à l’infection. Par exemple, pour ceux qui travaillent dans des laboratoires biologiques.
La petite cicatrice sur le bras : signe du vaccin antivariolique
Dans le passé, tous les nouveau-nés étaient vaccinés contre la propagation d’épidémies graves.
Cela explique la signification de la petite cicatrice sur le bras gauche, qui représente une petite ampoule. Une marque indélébile sur la peau qui montre que le corps a réagi à la vaccination, démontrant ainsi une immunité totale.
Mais c’est aussi un vaccin qui offre une protection contre la tuberculose. En effet, la grande majorité des cas de tuberculose sont diagnostiqués chez des personnes ayant déjà contracté la variole.
Les personnes nées après la fin des années 1970 n’ont plus cette marque sur la peau car les méthodes d’administration ont évolué au fil du temps.
Dans certains pays du monde, le vaccin est encore obligatoire, comme au Maroc, et il est administré aux jeunes enfants, qui présentent toujours cette petite cicatrice sur le bras qui les suivra toute leur vie.
Comme par le passé, des complications peuvent encore survenir chez les nourrissons vaccinés. Les cas de mort subite du nourrisson après une vaccination ne sont pas rares.