Le médecin du pape François révèle son dernier regret avant sa mort à l’âge de 88 ans

Publié le 25 avril 2025
Le médecin du pape François révèle son dernier regret avant sa mort à l'âge de 88 ans

On dit souvent que les derniers instants révèlent ce que l’on porte vraiment au fond du cœur. Dans le silence de ses derniers jours, le pape François a confié à son médecin un regret profondément humain, un souhait simple mais symbolique, qu’il n’a pas pu accomplir. Ce moment, à la fois tendre et douloureux, offre un regard bouleversant sur les ultimes pensées d’un homme qui aura marqué l’Église et le monde entier par sa bienveillance.

Le dernier souffle d’un homme de foi

Le 21 avril, le Vatican s’est retrouvé plongé dans une profonde tristesse : le pape François s’est éteint paisiblement à l’âge de 88 ans, dans sa résidence de la maison Sainte-Marthe. Ce décès, bien que redouté depuis plusieurs mois, a profondément touché croyants et non-croyants, tant la figure de Jorge Mario Bergoglio avait su marquer les esprits par son humilité et son engagement.

L’état de santé du souverain pontife s’était fragilisé depuis plusieurs semaines. Hospitalisé en février pour une bronchite, il avait ensuite développé une double pneumonie. Malgré cinq semaines d’hospitalisation et une sortie le 23 mars, il ne retrouvera jamais pleinement ses forces. Le week-end de Pâques aura été son dernier.

Une fin brutale, malgré la volonté de tenir jusqu’au bout

C’est dans la nuit du lundi que l’état du pape s’est brutalement détérioré. À 5h30 du matin, son assistant médical Massimiliano Strappetti donne l’alerte. Le Dr Sergio Alfieri, son médecin personnel, accourt aussitôt. À son arrivée, François avait les yeux ouverts mais restait muet, insensible aux appels et aux gestes. Un électrocardiogramme confirmera peu après le diagnostic : accident vasculaire cérébral, suivi d’un coma, puis arrêt cardio-circulatoire irréversible.

Mais ce n’est pas tant la brutalité de l’événement qui bouleverse que ce que le pape avait confié quelques jours avant sa mort.

Un regret simple, mais chargé de symbolique

Le Jeudi Saint, le pape François, affaibli, avait néanmoins tenu à rendre visite à des détenus dans une prison romaine. Ce geste, qu’il avait coutume de faire chaque année pour laver les pieds de prisonniers, n’a pourtant pas pu être mené à terme cette fois-ci. Et c’est précisément cela qu’il a confié à son médecin, presque comme un aveu discret mais chargé de sens.

« Cette fois, je n’ai pas pu le faire… », a murmuré le pape à son médecin. Ces mots, d’une grande simplicité, renferment un regret profond. Car ce rituel, hérité de Jésus lavant les pieds de ses disciples, incarne pour François l’essence de la foi chrétienne : le service de l’autre, l’humilité, la fraternité.

Un pape jusqu’au dernier instant

Malgré son état de santé critique, François avait une volonté farouche : rester pape jusqu’au bout. Il refusait d’abandonner ses fonctions, même affaibli. Son médecin en témoigne avec admiration : « Il voulait rentrer chez lui pour être pape jusqu’au dernier moment… Il ne nous a pas laissés tomber. »

Ce courage, cette fidélité à sa mission et ce dernier geste manqué témoignent de la profondeur de l’homme derrière la figure religieuse. Jusqu’à la fin, le pape François aura incarné une Église tournée vers l’humain, les oubliés, les invisibles.

Une leçon d’humilité et d’humanité

Ce dernier regret, loin d’être anecdotique, nous rappelle que même les figures les plus emblématiques de notre époque portent en eux des désirs simples, des élans du cœur. Dans un monde qui valorise souvent la puissance et la parole, le pape François nous lègue, en guise d’adieu, une leçon silencieuse mais puissante : la grandeur peut aussi se révéler dans un geste manqué.