Atteint d’un cancer du pancréas en phase terminale, ce marathonien met en garde contre le tout premier symptôme qu’il a négligé

Père de famille et coureur passionné, représentait la vitalité. À 51 ans, rien ne laissait présager qu’il était atteint de l’un des cancers les plus redoutables. Un symptôme qu’il a jugé anodin a pourtant bouleversé sa vie. Aujourd’hui, il témoigne pour alerter celles et ceux qui, comme lui, pourraient ignorer un signal important.
Un sportif accompli, frappé sans prévenir
Représentant médical, amateur de course à pied, père de deux enfants, Lee Rawlinson menait une vie bien remplie. Son hygiène de vie, sa condition physique et sa régularité dans l’effort semblaient le mettre à l’abri. Mais cette apparente robustesse a fini par masquer un signal d’alerte.
Tout commence par une douleur sourde dans le bas-ventre, qu’il attribue à la fatigue, au stress ou à une tension musculaire. Il consulte, passe des examens : aucune anomalie détectée. Rassuré, il reprend sa routine sans y penser davantage.
Un symptôme discret… qui cachait bien plus
Cette douleur persistante s’installe dans son quotidien, supportable mais inhabituelle. Jusqu’au jour où elle s’intensifie : elle irradie dans le dos, comme « une lame invisible », dira-t-il plus tard. Il se rend alors aux urgences.
Le diagnostic tombe : cancer du pancréas en phase avancée, déjà métastasé au foie. Une onde de choc. Comment une gêne si discrète a-t-elle pu masquer une maladie aussi grave ?
Le cancer du pancréas : un ennemi silencieux
Le cancer du pancréas est parmi les plus meurtriers, notamment car il est souvent diagnostiqué trop tard. Les symptômes sont discrets, non spécifiques : fatigue, perte de poids, douleurs abdominales… autant de signes faciles à attribuer à d’autres causes.
Selon Pancreatic Cancer UK, les taux de survie n’ont que peu progressé depuis 50 ans. La majorité des cas sont découverts à un stade déjà avancé, rendant les traitements curatifs plus complexes, voire impossibles.
Dans le cas de Lee, une prise en compte plus précoce de son ressenti aurait peut-être permis d’agir plus tôt.
Vivre pleinement, malgré le diagnostic
Refusant de céder au désespoir, Lee décide de profiter intensément du temps qui lui reste : un Noël magique en Laponie avec ses enfants, des instants à immortaliser.
Mais il choisit aussi de témoigner publiquement, pour alerter sur les signes du cancer du pancréas. « Même si vous êtes en pleine forme, écoutez votre corps », insiste-t-il.
Un message de vigilance pour tous
« Je veux que les gens s’arrêtent et se demandent : est-ce que ce que je ressens est vraiment normal ? » confie Lee. Dans son cas, une douleur persistante était peut-être le seul indice.
Son histoire rappelle que personne n’est à l’abri, pas même les plus sportifs ou ceux qui pensent avoir une santé de fer. La vigilance face à une douleur inhabituelle, c’est aussi une preuve de respect pour soi-même et de protection pour ceux qu’on aime.
Ce qu’il faut retenir
Un seul message essentiel : n’attendez pas. Une douleur qui persiste, qui évolue, ou qui ne répond pas aux traitements habituels n’est jamais à prendre à la légère.
Le témoignage de Lee est poignant, mais aussi porteur d’espoir : en partageant son vécu, il permet peut-être à d’autres de consulter plus tôt, et de gagner un temps précieux.