Pourquoi avons-nous parfois l’impression de tomber lorsque nous dormons ?

Publié le 2 mai 2025
Pourquoi avons-nous parfois l’impression de tomber lorsque nous dormons ?

Vous êtes tranquillement en train de sombrer dans le sommeil… quand soudain, une sensation de chute brutale vous réveille en sursaut. Rassurez-vous : ce phénomène, bien que déstabilisant, est plus courant qu’on ne l’imagine. Plongeons ensemble dans les causes de ce mystère du sommeil et découvrons comment retrouver des nuits plus paisibles.

Le moment où le corps et l’esprit décrochent

À l’endormissement, notre corps passe progressivement d’un état de veille active à un état de repos profond. Cette transition se manifeste par un ralentissement des ondes cérébrales, une baisse du rythme cardiaque et un relâchement musculaire.

Cependant, il arrive que notre cerveau interprète cette détente soudaine comme une véritable chute. Résultat : il déclenche un réflexe d’urgence pour nous protéger, provoquant ce sursaut soudain, connu sous le nom de spasme hypnique.

Un réflexe hérité de nos lointains ancêtres

Selon certains chercheurs, ce réflexe pourrait remonter à une époque où nos ancêtres dormaient perchés dans les arbres pour se prémunir des prédateurs. Le spasme hypnique aurait alors servi à réveiller le dormeur au moindre signe de déséquilibre.

Un vestige biologique de notre histoire, qui surgit encore aujourd’hui sous nos couettes modernes !

Quand l’esprit agité favorise les secousses

Le stress et l’anxiété sont de puissants déclencheurs de spasmes hypniques. Un esprit encore agité au moment du coucher rend la transition vers le sommeil plus chaotique. Le cerveau, en état d’alerte, est alors plus susceptible de provoquer ces sursauts.

Le rôle des stimulants dans ce trouble du sommeil

La consommation de café, de thé ou de nicotine en fin de journée stimule le système nerveux et peut amplifier ces sensations. Imaginez votre cerveau comme un moteur de voiture : sous l’effet des excitants, il reste en surrégime alors qu’il devrait ralentir.

Le manque de sommeil, un facteur aggravant

Des nuits courtes ou irrégulières perturbent le système nerveux, rendant l’endormissement plus brutal. Le cerveau, pressé d’atteindre le sommeil profond, peut manquer certaines étapes essentielles, déclenchant ainsi cette impression de chute.

Activité physique : attention au bon timing !

Faire du sport est excellent pour le sommeil… à condition de ne pas s’entraîner trop tard. Une activité physique intense en soirée stimule l’organisme, retardant l’apaisement nécessaire pour s’endormir sereinement.

Il est recommandé de terminer vos exercices au moins 3 à 4 heures avant l’heure du coucher.

Comment réduire cette sensation de chute ?

Voici quelques conseils simples pour limiter les spasmes hypniques :

  • Adoptez une routine de sommeil régulière : essayez de vous coucher et de vous lever à des heures fixes.
  • Évitez les stimulants en fin de journée : café, thé et cigarettes après 16h sont à proscrire.
  • Mettez en place un rituel apaisant : lecture, méditation ou étirements doux peuvent aider à calmer l’esprit et le corps.
  • Soignez votre environnement : une chambre calme, sombre et légèrement fraîche favorise l’endormissement.
  • Gérez votre stress quotidiennement : respiration profonde, écriture d’un journal ou méditation de pleine conscience avant de dormir.
  • Restez serein : les spasmes hypniques sont bénins et ne nécessitent aucune inquiétude dans la majorité des cas.

En résumé : un phénomène normal, rarement inquiétant

La sensation de chute pendant l’endormissement est une facette étrange mais naturelle de notre fonctionnement biologique. En comprenant ses causes et en adaptant quelques habitudes de vie, il est tout à fait possible de limiter ces réveils soudains.

Alors, la prochaine fois que vous sursauterez avant de plonger dans vos rêves, rappelez-vous : votre cerveau veille sur vous… même quand vous dormez.

Avertissement : Si les spasmes deviennent fréquents ou perturbent durablement votre sommeil, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé.