Diana fait ses adieux, sans un mot, à la seule femme qui saisissait sa souffrance

Publié le 23 mai 2025
Diana fait ses adieux, sans un mot, à la seule femme qui saisissait sa souffrance

Parmi les flashs et le glamour du Festival de Cannes, une silhouette élégante a captivé tous les regards. Drapée dans une robe bleu pâle aux lignes fluides, la princesse Diana marque durablement les esprits. Mais derrière cette image de conte de fées se cachait un message bien plus personnel, inscrit dans le choix même de sa tenue. Un hommage silencieux à une autre princesse, qui avait appris, elle aussi, à vivre sous le poids du protocole.

Un symbole qui dépasse la mode

Lorsque Diana descend les marches au bras du prince Charles, le monde salue son élégance. Mais cette robe signée Catherine Walker, sa créatrice de confiance, portait une signification plus profonde. Elle rendait hommage à une femme que Diana admirait : Grace Kelly, devenue princesse de Monaco.

Dix ans plus tôt, Grace perdait tragiquement la vie dans un accident de voiture. Un destin que Diana partagera, dix ans plus tard. Entre ces deux figures, un lien discret semble s’être noué, et cette robe en fut le symbole.

Une inspiration venue du cinéma

La teinte bleu glacé de la robe n’était pas choisie au hasard. Elle rappelait celle portée par Grace Kelly dans La Main au collet, film tourné sur la Côte d’Azur. Cette couleur, sélectionnée par Hitchcock pour souligner une beauté énigmatique, conférait à Diana une aura de sérénité mêlée de mélancolie.

Ce clin d’œil cinématographique, discret et raffiné, est passé inaperçu à l’époque, mais pour les observateurs attentifs, la référence était claire. Par cette robe, Diana rendait hommage à celle qui, bien avant elle, avait troqué les projecteurs d’Hollywood contre les contraintes du protocole.

Une rencontre qui a marqué les esprits

Ce lien n’était pas qu’admiratif. Il s’enracine dans un moment d’intimité partagé. En 1981, alors que Diana n’est encore qu’une jeune fiancée de 19 ans, elle rencontre Grace Kelly lors d’un gala à Londres. Submergée par le stress, Diana quitte la salle en pleurs. C’est Grace, déjà familière des exigences du rôle, qui vient la réconforter avec des mots simples, mais justes. Un geste de sororité, discret mais marquant.

Ce souvenir restera profondément gravé. Quand Diana foule les marches de Cannes, c’est aussi en pensant à cette étreinte discrète, à cette connivence née à l’écart du faste.

Un héritage discret, mais durable

Diana remettra cette robe en 1989 pour une représentation de Miss Saigon. Puis, peu avant son décès, elle l’intègre à la vente caritative de Christie’s. Le vêtement est adjugé pour plus de 70 000 dollars, avant de réapparaître en 2013, vendu plus de 130 000 dollars.

En 2017, la robe est exposée au palais de Kensington, dans le cadre d’un hommage marquant les 20 ans de la disparition de Diana. Plus qu’un simple vêtement, elle devient le témoin silencieux d’une émotion, d’un moment, d’un lien entre deux femmes que tout opposait, sauf l’essentiel : la grâce, la solitude, et la recherche de compréhension.

Parfois, une robe suffit à dire ce que les mots ne peuvent exprimer.