Ils ont essayé de ruiner mon vol, alors je les ai ramenés sur Terre

Publié le 4 juin 2025

On rêve toutes d’un vol long-courrier paisible, un plaid sur les genoux, un film sympa à l’écran, et peut-être même quelques heures de sommeil volées. Mais parfois, le destin (ou le plan de vol) vous assigne à côté du duo le plus agaçant de l’histoire de l’aviation. C’est exactement ce qui est arrivé à Toby, 35 ans, qui n’avait qu’un souhait : rentrer chez lui, tranquille, retrouver sa petite famille. Spoiler : il a eu droit à un spectacle digne d’un feuilleton. Et pas dans le bon sens.

Une demande « romantique »… ou un ticket pour l’enfer ?

Tout commence doucement. Toby s’est offert un petit luxe : une place en classe économique premium pour survivre à ses 14 heures de vol. Et puis voilà que débarque Dave, sourire aux lèvres, jeune marié, qui demande un petit service : échanger de place pour rejoindre sa femme assise… bien plus loin à l’arrière de la cabine.

Sympa, non ? Oui… sauf que Toby a payé cher ce confort. Alors, il répond avec tact : « Pas de souci, si tu paies le surclassement. » Environ 600 euros, rien que ça. Autant dire que Dave fait la grimace. Et glisse un mystérieux : « Tu vas le regretter. » Ambiance…

Des voisins modèles ? Plutôt des passagers indisciplinés

Ce qui suit est un enchaînement de petites (et grandes) provocations : toux exagérées, film d’action sans écouteurs, pluie de miettes de biscuits apéritifs sur les vêtements, sans oublier l’apothéose… la femme de Dave qui s’invite sur ses genoux en plein vol, pour un moment « tendresse » aussi bruyant que gênant. Imaginez une scène digne d’un film d’ado, version aérienne, avec tous les passagers pour témoins.

Toby essaie de garder son calme, mais c’est un peu comme essayer de boire un smoothie avec une paille bouchée : frustrant et inutile.

Quand la patience atteint ses limites

Après une heure de ce cirque, Toby fait appel à une hôtesse de l’air. Et là, changement de décor. Avec un professionnalisme glacial (mais parfaitement maîtrisé), elle recadre le couple : pas de duo sur une seule place, pas de grabuge en cabine, et surtout… retour en classe économique pour les deux tourtereaux. « Vous avez abusé de la courtoisie », tranche-t-elle. Aïe.

La scène aurait mérité des applaudissements. D’ailleurs, plusieurs passagers n’ont pas caché leur soulagement. Comme ce monsieur qui glisse un clin d’œil à Toby : « Bien joué. Ça m’a rappelé mon premier mariage. »

Karma, quand tu nous tiens…

Quelques turbulences plus tard, les jeunes mariés reviennent à la charge – madame prétend une urgence pour aller aux toilettes. Mais Toby, désormais en mode justicier zen, rappelle discrètement à l’équipage leur comportement passé. Résultat : nouveau retour à la case « fond de cabine ». Et cette fois, sans détour.

Le reste du vol se passe dans un silence appréciable. Le genre de calme qu’on savoure comme un bon roman ou un bain chaud un dimanche soir. À l’atterrissage, Toby retrouve enfin sa famille. Et les dernières images de Dave et Lia ? Floues, lointaines, presque irréelles. Une histoire à raconter… mais à rire, cette fois.

Moralité ?

Parfois, il suffit d’un peu de patience, d’un soupçon d’ironie, et d’un bon service client pour transformer une mauvaise comédie romantique en victoire personnelle.