Pourquoi éviter le siège 11A lors de votre prochain vol

C’est une scène bien connue des voyageuses : au moment de choisir son siège, on se précipite sur une place côté hublot, convaincue de s’offrir la meilleure vue du ciel. Mais attention aux apparences : derrière certaines options très convoitées se cache une véritable déception. Parmi les plus redoutées figure le siège 11A, ce fameux “piège à voyageuses” qui a pourtant récemment défrayé la chronique récemment en laissant pour seul survivant le passager qui occupait cette place dans un avion de Air India.
Un hublot qui joue à cache-cache
La première surprise, c’est que le 11A, censé offrir une vue imprenable, se retrouve souvent… sans fenêtre ! Sur des avions comme les Boeing 737 et 787, des éléments techniques (notamment la climatisation) occupent l’espace habituellement réservé au hublot. Résultat ? Une paroi blanche en guise de paysage. Frustrant, surtout quand on pensait profiter d’un vol les yeux dans les nuages.
Confort bancal et bruit constant
Au-delà de la déception visuelle, le 11A est loin d’être un cocon de confort. Situé au-dessus de l’aile, l’espace y est plus étroit et les bruits du moteur y sont plus marqués. Le tout cumulé peut vite transformer un long vol en expérience fatigante, particulièrement si vous êtes grande ou sensible au bruit.
Service lent et mobilité restreinte
Dans l’avion, tout est question de placement stratégique. Malheureusement, le 11A se situe loin des premières rangées : on y est souvent servi en dernier, ce qui peut poser problème pour les choix de repas. Et une fois l’avion au sol, il faut aussi patienter longuement pour sortir. Sans oublier qu’être en bout de rangée signifie devoir enjamber ses voisines à chaque envie de se dégourdir les jambes.
Quand un mauvais siège sauve une vie
Mais voici l’ironie du sort : ce siège tant critiqué s’est transformé en véritable “chance” dans un contexte tragique. Lors d’un récent accident aérien impliquant un Boeing 787 d’Air India, le seul survivant – Vishwash Kumar Ramesh – était justement installé en 11A. Selon certains experts, la configuration de ce siège aurait pu jouer un rôle dans sa survie. De quoi faire réfléchir sur nos critères de choix, même les plus anodins.
Pas mieux juste derrière
Vous pensez vous en sortir en optant pour le 12A ? Mauvaise pioche ! Les sièges voisins souffrent souvent du même agencement étrange : hublots mal placés ou obstrués, confort relatif… Sans plan cabine précis, il devient difficile d’éviter les mauvaises surprises.
Anticiper pour mieux voyager
Pour ne plus tomber dans ce genre de piège, pensez à consulter un plan cabine interactif avant de valider votre siège – des sites comme SeatGuru sont des alliés précieux !