Cancer du côlon chez les jeunes : une tendance alarmante et comment la prévenir

Publié le 24 juin 2025
Cancer du côlon chez les jeunes : une tendance alarmante et comment la prévenir

On le croit réservé aux plus de 60 ans, et pourtant… le cancer colorectal s’invite de plus en plus tôt. En France comme ailleurs, les chiffres inquiètent : une hausse de 2 % par an chez les moins de 50 ans, au point qu’il devient la principale cause de décès par cancer chez les jeunes hommes. Pourquoi cette progression préoccupante ? Et surtout, comment agir avant qu’il ne soit trop tard ? Spoiler : l’assiette et le rythme de vie y sont pour beaucoup…

Le coupable n°1 : notre mode de vie moderne

Derrière cette hausse, des habitudes bien ancrées dans notre quotidien. À commencer par ce que l’on met dans notre assiette : plats préparés, viandes transformées, charcuteries… Le tout combiné à un manque d’activité physique, et hop, le transit se ralentit, l’inflammation s’installe, et notre côlon en subit les conséquences.

Le surpoids, souvent minimisé, joue aussi un rôle central. La graisse viscérale libère des substances qui irritent les intestins à long terme. Et si l’on ajoute à cela une surconsommation d’antibiotiques qui déséquilibre le microbiote – cet écosystème intestinal si précieux – on comprend vite que notre intestin est fragilisé.

Des signaux d’alerte à ne surtout pas ignorer

Chez les jeunes, les premiers signes sont souvent banalisés. Un peu de sang dans les selles ? “Oh, sûrement des hémorroïdes.” Une constipation persistante ? “Ça doit être le stress…” Et pourtant, ces petits signes peuvent cacher bien plus.

Voici ce que votre corps essaie peut-être de vous dire :

  • Des changements durables dans votre transit (diarrhée, constipation).
  • Du sang dans les selles.
  • Des douleurs abdominales récurrentes.
  • Une fatigue persistante.
  • Une perte de poids inexpliquée.

Ces symptômes ne signifient pas nécessairement un cancer, mais ils méritent toujours une consultation, surtout s’ils persistent.

Deux recettes anti-cancer à intégrer sans tarder

Parce que prévenir peut aussi être délicieux, voici deux recettes validées par les nutrithérapeutes pour chouchouter votre côlon.

  1. Le smoothie violet de la vitalité

  • 1 betterave crue (riche en antioxydants)
  • 1 pomme avec peau (fibres et quercétine)
  • 1 c. à soupe de graines de lin moulues (oméga-3 et lignanes)
  • 250 ml de kéfir nature (probiotiques naturels)
  • 1 c. à café de curcuma (vertus anti-inflammatoires)

Mixez, savourez, et répétez trois fois par semaine !

  1. La salade croquante qui veille sur vos intestins

  • 200 g de brocoli cru (source de sulforaphane protecteur)
  • 100 g de chou rouge (riche en anthocyanes)
  • ½ avocat (bon gras rassasiant)
  • 1 c. à soupe d’huile d’olive vierge extra
  • 1 c. à soupe de vinaigre de cidre

Assaisonnez, mélangez et croquez au moins quatre fois par semaineSimple, bon et bénéfique.

Les réflexes à adopter dès aujourd’hui

Pas besoin d’attendre d’avoir 50 ans pour penser à son côlon. Dès 25-30 ans, on peut intégrer des réflexes protecteurs au quotidien :

  • Tester sans tarder : En cas de facteur de risque, le test immunologique de recherche de sang dans les selles peut sauver des vies.
  • Bouger pour digérer : 150 minutes d’activité physique par semaine réduisent le risque de 40 %. Même une marche soutenue après le déjeuner est bénéfique.
  • Miser sur les fibres : Objectif 30 à 35 g par jour, grâce aux légumineuses, céréales complètes, légumes, fruits et graines.
  • Dire non aux faux-amis : Exit les viandes transformées, le tabac, modération sur l’alcool.
  • Équilibrer son poids et son assiette : Diabète, inflammation chronique… mieux vaut prévenir que guérir.

Et côté innovation médicale ?

La médecine avance à grands pas. Désormais, la première coloscopie est recommandée dès 45 ans, même sans antécédent. Des tests génétiques permettent d’identifier les prédispositions familiales. Et des capsules endoscopiques, à avaler comme une gélule, pourraient bientôt remplacer les examens classiques.