Cette énigme financière va vous surprendre : saurez-vous calculer le gain réel ?

Publié le 8 septembre 2025

Cette célèbre devinette avec ses allers-retours d'argent déroute même les esprits les plus avertis. Découvrez pourquoi notre intuition nous joue des tours et adoptez une méthode infaillible pour résoudre ce casse-tête une bonne fois pour toutes.

Pourquoi notre esprit s’embrouille face à ce problème

Ce type d’énigme fonctionne comme un piège mental : elle entremêle les dépenses et les revenus jusqu’à créer la confusion. Notre cerveau a tendance à retenir les chiffres les plus marquants et à fusionner les données de manière approximative. Conséquence : on imagine que la seconde transaction annule la première, ou on additionne l’ensemble des montants sans discernement. Erreur ! Chaque cycle achat-vente forme une unité indépendante avec sa propre logique.

Petit rappel : comprendre le bénéfice net et les flux financiers

Pour garder les idées claires, rappelons le principe de base : le gain correspond aux entrées d’argent moins les sorties sur une opération complète. Autrement dit, le bénéfice ne se calcule pas au moment de l’acquisition (qui représente une dépense), mais lors de la cession (qui valide la plus-value). C’est comme lors d’un vide-dressing : tant que l’article n’est pas vendu, le profit reste théorique.

Décomposons ensemble l’énigme de la vache

Suivons le déroulement pas à pas :

  • Premier achat à 800 € : à ce stade, aucun gain, simplement une sortie de trésorerie.
  • Vente à 1 000 € : ce premier cycle « achat-vente » génère 1 000 – 800 = +200 €.
  • Rachat à 1 100 € : nouvelle dépense sans création de bénéfice.
  • Revente à 1 300 € : deuxième cycle complet avec 1 300 – 1 100 = +200 €.

Additionnez les gains de chaque cycle indépendant (uniquement ceux-là) : 200 € + 200 € = 400 €. C’est aussi simple que cela ! On ne fusionne pas les transactions entre elles, on ne crée pas de calculs hybrides, on suit simplement la chronologie : chaque vente valide la rentabilité de l’achat qui la précède directement.

L’erreur fréquente qu’il faut absolument éviter

Beaucoup s’imaginent que le rachat à 1 100 € « annule » le premier gain de 200 €. En réalité, il initie simplement une nouvelle opération distincte. Comparez cela à deux investissements immobiliers successifs : le premier vous apporte 200 € de bénéfice, le second également 200 €. Chaque transaction possède sa propre rentabilité ; on ne recompte pas l’ensemble comme un tout indissociable. La clé : raisonner par séquences autonomes « acquisition → cession ».

Une technique imparable pour éviter les erreurs

Face à un problème avec multiples mouvements d’argent, utilisez une feuille et créez deux colonnes : Dépenses (achats) et Recettes (ventes). Regroupez ensuite les opérations par paires cohérentes. Ici :

Cycle 1 : recette 1 000 € – dépense 800 € = +200 €.

Cycle 2 : recette 1 300 € – dépense 1 100 € = +200 €.

Il ne reste plus qu’à additionner les bénéfices des cycles : +400 € au total. C’est aussi facile que préparer un gâteau : suivre la recette étape par étape, sans brûler les étapes.

Le bilan chiffré et sans équivoque

Transaction 1 : 800 € → 1 000 € = +200 €.

Transaction 2 : 1 100 € → 1 300 € = +200 €.

Gain total : 400 €.

Gardez cette méthode en mémoire : dès que les nombres deviennent labyrinthiques, segmentez l’histoire en épisodes distincts… et la solution apparaîtra d’elle-même !