« Ceux qui vantent la beauté d’Alain Delon n’ont clairement jamais vu son fils aîné : il est encore plus beau que son père ! »

Publié le 6 mai 2025
"Ceux qui vantent la beauté d’Alain Delon n’ont clairement jamais vu son fils aîné : il est encore plus beau que son père ! »

Quand on évoque le nom d’Alain Delon, une silhouette s’impose : celle d’un homme au regard perçant, incarnation d’une époque emblématique du cinéma français. Pourtant, derrière cette icône se cache une histoire de filiation, de transmission, et parfois d’effacement. Car celui qui porte son nom et partage son sang, Anthony Delon, n’est pas seulement « le fils de ». À certains égards, il incarne une beauté contemporaine, à la fois familière et singulière.

Une jeunesse sous les projecteurs, mais dans l’ombre

Né en 1964 de l’union entre Alain Delon et le mannequin et actrice Nathalie Delon, Anthony a grandi sous le regard du public. Très tôt, sa prestance naturelle et son visage finement dessiné attirent l’attention : une alchimie entre la délicatesse de sa mère et le magnétisme de son père. Sur les clichés de sa jeunesse, il dégage une intensité rare, presque cinématographique.

Les commentaires ne tardent pas à apparaître : « Il est encore plus beau que son père »« On dirait Alain, mais version moderne »« Quelle élégance naturelle ». Et pourtant, malgré ces éloges, Anthony restera longtemps enfermé dans une identité forgée par l’héritage, sous l’ombre d’un nom qui prend toute la lumière.

Un parcours entre cinéma et quête d’identité

Anthony Delon aurait pu se contenter de vivre dans la lumière d’un nom légendaire. Mais il a préféré tracer sa propre route. Il joue au cinéma, écrit, s’engage dans des projets personnels… sans jamais chercher à imiter. Ce choix, exigeant, lui vaut parfois d’être jugé plus sévèrement. Pourtant, il continue à construire, à créer, à s’affirmer.

Dans les médias, il confie souvent les difficultés d’être le fils d’un monument. Être comparé sans cesse, ne jamais être perçu pour ce que l’on est. Une réalité que seuls les enfants d’icônes peuvent pleinement comprendre. Mais malgré cela, Anthony reste fidèle à lui-même, entre sobriété et élégancelucidité et retenue.

Une ressemblance troublante… et une beauté qui traverse les âges

Ce qui frappe encore aujourd’hui, c’est à quel point Anthony Delon incarne une beauté mature, apaisée. Avec l’âge, son visage s’est densifié, gagnant en profondeur sans perdre ce qui le rendait captivant. Il y a chez lui cette élégance française indémodable : discrète, racée, empreinte d’une certaine mélancolie.

Des internautes le disent sans détour : « Ceux qui admirent Alain Delon n’ont pas vu Anthony dans ses plus belles années. » Et il est vrai qu’à certaines périodes, les clichés du fils semblent presque supplanter ceux du père. Une forme de revanche silencieuse sur le poids d’un nom devenu mythe.

Le dernier adieu : un père, une légende, une tombe singulière

Le décès récent d’Alain Delon a marqué un tournant. Le 24 août, il a été inhumé dans sa propriété de Douchy, dans une chapelle qu’il avait fait bâtir de son vivant. Une autorisation spéciale a permis cette exception, témoignant du statut hors norme de l’acteur.

Fait marquant : Delon avait exprimé le souhait d’être enterré aux côtés de ses 35 chiens, en particulier de son fidèle Loubo. Un vœu qui a touché, mais que ses enfants ont choisi de ne pas suivre, invoquant d’autres priorités et une volonté de préserver une image sobre du patriarche.

Dans ce moment d’adieu, Anthony est resté digne. Présent, mais discret. Loyal, mais sans emphase. Comme toujours. À sa manière, il continue d’honorer la mémoire de son père, tout en construisant son propre récit, loin des projecteurs excessifs. Une élégance rare, que peu d’héritiers peuvent revendiquer.