La photo du pape François allongé dans son cercueil révèle bien plus qu’il n’y paraît

Une dernière demeure à l’image de sa vie

Le lundi de Pâques 2025, le monde apprenait avec émotion le décès du pape François, à l’âge de 88 ans, après avoir succombé à un accident vasculaire cérébral. Né Jorge Mario Bergoglio à Buenos Aires, il avait choisi dès son élection en 2013 un mode de vie humble, loin des fastes traditionnels du Vatican.

Ses obsèques, et plus particulièrement ce qui accompagne son corps dans son cercueil, reflètent une fois de plus l’essence de son pontificat : la simplicité et le service désintéressé.

Les objets sacrés dans son cercueil : des symboles puissants

Le Vatican a révélé les premiers clichés du pape François reposant dans un cercueil en bois simple, doublé de zinc. À ses côtés, plusieurs objets soigneusement choisis témoignent de son chemin spirituel.

Ce que contient le cercueil :

• Un chapelet, entrelacé entre ses mains, signe de sa profonde dévotion.
• Sa mitre (coiffe liturgique) et sa crosse (bâton pastoral), symboles de son rôle de guide spirituel.
• Une collection de pièces commémoratives, frappées pendant son pontificat, illustrant les moments majeurs de son ministère.
• Un rogito, document officiel scellé, retraçant les étapes marquantes de sa vie et de son service pour l’Église.
• Son anneau du pêcheur, désormais brisé selon la tradition, pour marquer la fin de son autorité papale.

Chaque objet, placé avec soin, raconte l’engagement et la spiritualité de ce pontife singulier.

Un cercueil simple pour un héritage immense

Contrairement aux coutumes anciennes où les papes reposaient dans des cercueils triples (cyprès, plomb et chêne), le pape François a choisi un cercueil unique et modeste en bois, témoignant de sa volonté d’humilité jusque dans la mort.

Son corps, vêtu de rouge – couleur symbolisant le martyre et le sacrifice dans la tradition chrétienne – sera exposé à hauteur des fidèles, sans catafalque surélevé, pour favoriser la proximité.

Un lieu de sépulture inédit pour un pape atypique

Pour la première fois depuis plus d’un siècle, un pape ne sera pas enterré dans les grottes vaticanes sous la basilique Saint-Pierre. François avait exprimé son souhait d’être inhumé à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le quartier Esquilino de Rome, un lieu particulièrement cher à son cœur.

Ce choix reflète son attachement aux racines populaires de la foi chrétienne, loin des traditions honorifiques.

Une cérémonie fidèle à son image

Les funérailles du pape François auront lieu le samedi 26 avril à 10 heures sur la place Saint-Pierre. Contrairement aux usages, le cercueil sera posé au sol, proche des fidèles, avec un cierge pascal allumé à ses côtés, symbole discret de la résurrection et de l’espérance.

À son arrivée en la basilique, les Litanies des Saints accompagneront le cortège, dans une atmosphère solennelle mais intimiste.

Conclusion : la simplicité comme ultime témoignage

Dans la mort, comme dans la vie, le pape François demeure fidèle à ses convictions. À travers des choix sobres et profonds, il rappelle que la grandeur réside dans l’amour, l’humilité et la proximité avec les plus humbles.

Son cercueil épuré, ses objets personnels choisis avec soin, et sa sépulture hors des circuits traditionnels resteront un témoignage majeur de son héritage spirituel.