Une mère célibataire de 48 ans, diagnostiquée avec la maladie d’Alzheimer à début précoce, révèle les premiers symptômes qu’elle a remarqués

Publié le 30 juin 2025
Une mère célibataire de 48 ans, diagnostiquée avec la maladie d'Alzheimer à début précoce, révèle les premiers symptômes qu'elle a remarqués

Comment réagir quand, du jour au lendemain, notre quotidien bien organisé devient source de confusion ? Quand allumer simplement son ordinateur nous plonge dans le vide ? C’est ce qu’a vécu Rebecca, une maman active de 48 ans, lorsqu’un trouble progressif a commencé à bouleverser sa vie. Une histoire touchante, mais aussi pleine de courage et de résilience.

Des oublis qu’on attribue au stress… au début

Comme beaucoup de femmes actives, Rebecca jonglait entre sa vie de famille, son travail et mille petites responsabilités du quotidien. Alors, quand elle a commencé à oublier des choses, elle a fait comme nous toutes : elle a blâmé la fatigue, le stress, le mental surchargé.

Mais un matin, tout a basculé. Face à son écran, elle ne savait plus par où commencer sa journée. Aucune tâche en tête, aucune idée de ce qu’elle devait faire. Juste… du vide. Une sensation déroutante qui ne l’a plus quittée.

Le signal d’alarme : des oublis qui peuvent devenir dangereux

Un oubli passager, ça arrive. Mais quand on laisse un œuf sur le feu… et qu’on part faire une balade de 30 minutes, les choses prennent une autre tournure. Ce jour-là, Rebecca est rentrée chez elle en courant. Sa maison était remplie de fumée, l’incendie avait été évité de justesse. C’était le déclic. Elle a compris qu’il se passait quelque chose de plus profond.

Le diagnostic tombe : Alzheimer à début précoce

Après une série de tests médicaux, le verdict est tombé : maladie d’Alzheimer à un stade précoce. Un diagnostic rare, mais bien réel. À seulement 48 ans, Rebecca a dû faire face à une réalité qu’on associe généralement à un âge bien plus avancé. Elle le sait : la maladie évoluera, et son autonomie diminuera au fil des années.

Comment continuer à avancer malgré tout ?

Plutôt que de se laisser submerger, Rebecca a choisi de prendre les devants. Elle a ouvert une cagnotte en ligne pour anticiper l’avenir et sécuriser ses besoins essentiels : logement, soins, accompagnement, mais aussi soutien à ses deux enfants.

Sur les réseaux sociaux, elle partage son quotidien avec une franchise touchante. Elle y raconte ses hauts et ses bas, ses petits oublis, ses victoires aussi. Et les réactions sont à la hauteur : une vague de messages bienveillants, de soutien, de solidarité. Comme une chaîne invisible qui l’aide à tenir bon.

Trouver de la lumière dans l’incertitude

Rebecca le dit elle-même : elle fait de son mieux pour profiter de chaque moment, pour rester active tant que possible, pour montrer à ses proches que même dans l’adversité, on peut choisir la lumière. Ce n’est pas facile tous les jours, bien sûr. Mais elle avance, à son rythme, entourée, aimée, et surtout déterminée à ne pas se laisser définir uniquement par son diagnostic.

Et si cette histoire nous rappelait, à nous aussi, l’importance d’écouter les signaux de notre corps, de ralentir quand il le faut, et de chérir ce présent parfois si fragile ?