Voici les 7 derniers mots du Pape François 1er

La fin de vie est un chemin que chacun doit emprunter seul. Pourtant, dans les derniers jours du pape François, cette solitude a été illuminée par l'amour de ceux qui l'entouraient et par sa détermination inébranlable à rester proche du peuple jusqu’à son dernier souffle.
À travers le témoignage émouvant de son chirurgien et ami, le professeur Sergio Alfieri, nous découvrons un récit à la fois intime et digne, à l’image du pontificat de François.
Une volonté de fer jusqu’au bout
Malgré une santé fragile, le pape François avait choisi de continuer à exercer son ministère pleinement. À l’image d’un capitaine déterminé à rester à bord malgré la tempête, il multipliait les apparitions publiques, porté par une mission qu’il s’était juré de mener jusqu’au terme.
La veille de Pâques, il partage encore un repas simple avec ses proches, dégustant une tarte maison offerte par son chirurgien de confiance. Il se montre enjoué, motivé, prêt à bénir la foule le lendemain pour l’Urbi et Orbi.
Quand la foi devient force face à la maladie
Mais la maladie, tapie dans l’ombre, frappe sans prévenir. Lundi à l’aube, un appel urgent : le pape est gravement affaibli. À l’arrivée de ses médecins, il est conscient mais silencieux, déjà tourné vers l’au-delà.
Refusant l’acharnement thérapeutique, il choisit de rester chez lui, dans la Maison Sainte-Marthe. Un choix profondément humain et spirituel, fidèle aux principes qu’il prônait depuis le début de son pontificat.
Un adieu simple et rempli de tendresse
Dans ses derniers instants, François n’est pas seul. Autour de lui, une petite équipe de fidèles, guidée par l’infirmier Massimiliano Strappetti, lui tient la main.
Le cardinal Parolin arrive pour réciter le rosaire, entourant le pape d’une atmosphère de prière silencieuse, semblable à une douce berceuse pour accompagner son dernier voyage. Alfieri, son chirurgien fidèle, lui offre un dernier geste de tendresse : une caresse discrète sur la main.
« Merci de m’avoir ramené sur la place »
Ses derniers mots, confiés à Strappetti, résonnent comme un testament :
« Merci de m’avoir ramené sur la place. »
Cette phrase résume toute la vision du pape : être parmi le peuple, jusqu’au dernier instant. La veille de sa mort, malgré sa fatigue, il avait tenu à saluer la foule depuis la papamobile, offrant un ultime sourire et une dernière bénédiction.
Un combat contre la maladie dans la dignité
Le pape François luttait depuis plusieurs années contre de lourdes pathologies : hypertension, diabète de type 2, pneumonie bilatérale… Mais fidèle à sa devise « En avant, toujours en avant », il n’a jamais laissé la maladie dicter ses choix.
Sa mort, causée par un accident vasculaire cérébral suivi d’un arrêt cardiaque, est survenue dans la discrétion, en cohérence avec une vie toute entière tournée vers l’humilité.
L’héritage d’un pape proche du peuple
Le pape François n’était pas seulement un souverain pontife. Il était un pasteur au milieu de son troupeau, un homme simple investi d’une immense mission. Ses derniers jours incarnent à la perfection sa vision du monde : proximité, humilité, courage.
À l’heure où l’on se souvient de lui, il est difficile de ne pas être touché par tant de bonté et de simplicité. Un dernier voyage paisible pour un pape qui aura vécu et quitté ce monde en homme parmi les hommes.