7 signes avant-coureurs d’un AVC

Un matin comme les autres, et pourtant… Un sourire qui semble figé d’un côté, un bras soudain moins réactif, des mots qui s’emmêlent. Des signes que l’on pourrait facilement négliger, mais qui, mis bout à bout, peuvent annoncer un événement grave : un AVC. Et si ces symptômes étaient le seul moyen qu’a votre corps de vous alerter ? Encore faut-il les reconnaître à temps.
AVC : ce que vous devez vraiment savoir
On pense souvent, à tort, que l’accident vasculaire cérébral (AVC) ne concerne que les personnes âgées. Et pourtant, il peut survenir à tout âge, même si les risques augmentent significativement après 65 ans. L’AVC se produit lorsqu’un caillot bloque la circulation sanguine vers le cerveau ou qu’un vaisseau se rompt, empêchant l’oxygène d’y parvenir correctement. En quelques minutes, les cellules cérébrales commencent à souffrir. C’est donc une véritable urgence médicale.
Un visage qui se fige : le signal visuel par excellence
Imaginez un sourire en demi-teinte : d’un côté tout va bien, de l’autre, les traits tombent. Cette asymétrie est souvent le premier signe visible d’un AVC. Le visage perd de sa tonicité, parfois de façon subtile. C’est le moment d’être attentif : ce n’est pas juste un coup de fatigue ou un réveil difficile.
Bras lourds ou engourdis : quand le corps dit stop
Essayez de lever les deux bras en même temps. Si l’un reste en retrait, tombe, ou si vous ressentez un engourdissement soudain, c’est peut-être le signe d’un AVC en cours. Le cerveau, perturbé, n’arrive plus à coordonner ses ordres. Une sensation de fourmillement ou de perte de force doit vous alerter immédiatement.
Des mots qui s’embrouillent : l’alerte sonore
Vous parlez, mais votre bouche ne suit plus. Les mots se déforment, deviennent incompréhensibles, la voix devient pâteuse. Ce trouble soudain du langage est typique d’un AVC. Si quelqu’un autour de vous commence à parler de façon incohérente ou semble ne pas comprendre ce qu’on lui dit, n’attendez pas. C’est un signe critique.
Maux de tête inhabituels : ne les prenez pas à la légère
Bien sûr, tout mal de tête n’est pas synonyme d’AVC. Mais si une douleur violente, soudaine et inhabituelle survient, surtout si elle est accompagnée d’un ou plusieurs des symptômes précédents, mieux vaut ne pas prendre de risques. C’est peut-être le seul avertissement avant une complication grave.
Perte d’équilibre : un déséquilibre qui en dit long
Si marcher devient difficile, que vous avez des vertiges ou une sensation de perte de coordination soudaine, votre cerveau pourrait bien être en train de vous envoyer un signal d’alerte. Ce genre de trouble moteur ne doit jamais être ignoré, même s’il ne dure que quelques minutes.
Le réflexe qui sauve des vies
Quand il s’agit d’un AVC, chaque minute compte. Il ne s’agit pas d’attendre que ça passe. Plus l’intervention est rapide, plus les chances de limiter les séquelles sont grandes.