Morsure de serpent : les gestes qui sauvent en situation d’urgence

Une randonnée qui tourne mal ? Face à une morsure de serpent, chaque seconde compte. Découvrez les réflexes vitaux à adopter pour limiter les risques avant l'arrivée des secours.
Gardez votre sang-froid malgré la panique
Plus facile à dire qu’à faire, certes ! Mais contrôler sa respiration est crucial : le stress accélère le pouls et peut propager le venin plus rapidement. Inspirez profondément, expirez lentement – c’est votre première ligne de défense.
Ne bougez surtout pas la zone atteinte
L’immobilisation est primordiale. Maintenez le membre touché en position basse (sous le niveau du cœur) pour ralentir la circulation du venin. Une écharpe ou un vêtement peut servir de maintien léger – attention à ne pas comprimer la zone.
Oubliez les remèdes de cinéma
Contrairement aux scènes hollywoodiennes, aspirer le venin est inutile et dangereux. Cela pourrait introduire des bactéries ou aggraver la lésion. Un simple linge propre sur la plaie suffit.
Gare aux fausses bonnes idées
Glace ou garrot ? Double erreur ! Le froid endommage les tissus, tandis qu’un garrot coupe l’oxygénation. Privilégiez un bandage lâche sans pression excessive.
Composez les urgences sans délai
Même en cas de doute sur la dangerosité du serpent, contactez immédiatement le 112 (en Europe). Certains symptômes apparaissent avec retard – mieux vaut une consultation inutile qu’une complication ignorée.
Mémorisez l’apparence du reptile (sans risque)
Si possible, notez mentalement sa taille, ses motifs et sa couleur. Une photo discrète (sans s’approcher !) aidera les soignants à identifier le sérum adapté.
Soyez attentif aux signaux d’alerte
En attendant les secours, surveillez ces symptômes révélateurs :
- Œdème soudain ou douleur lancinante
- Sensation de vertige
- Nausées persistantes
- Essoufflement anormal
- Vision trouble
Ces détails guideront le diagnostic médical.
Bannissez les stimulants
L’alcool « pour se détendre » ou le café « pour tenir » ? Mauvaise stratégie ! Ils accélèrent le métabolisme et diffusent le venin. L’eau plate reste la seule boisson recommandée.
À l’hôpital : quelle prise en charge ?
Les médecins évalueront la gravité et administreront éventuellement un antidote. Son efficacité dépend de la rapidité d’action – d’où l’importance des premiers gestes. Chaque cas étant unique, le traitement varie selon l’espèce et la réaction physique.
L’essentiel en bref : rester calme, immobiliser la blessure, alerter les secours et éviter les erreurs courantes maximise les chances de rétablissement.
Prochaine sortie en nature ? Gardez ces réflexes en tête… mais rassurez-vous, maintenant vous êtes parée pour réagir efficacement !