Léa et moi : comment ses sous-vêtements ont transformé notre voisinage

Ce qui devait être une simple lessive est devenu un spectacle quotidien. Entre les culottes colorées de ma voisine et l’imagination débordante de mon ado, notre immeuble s’est transformé en piste de défilé… jusqu’à ce que je décide de riposter à ma manière.
Et le plus surprenant ? **Tom** avait fini par imaginer que **Léa** était une espèce d’aventurière secrète, avec **ses dessous qui flottaient comme des parapentes**. Chaque jour, il en faisait des gorges chaudes. Moi, en revanche, j’avais atteint la limite de ma patience.
Une approche diplomatique… qui a tourné court
Un matin, j’ai rassemblé mon audace et frappé à sa porte. **Léa** m’a reçue avec son habituel sourire radieux et sa franchise désarmante. Avant même que je ne puisse exprimer mon malaise, elle m’a interrompue d’un ton enjoué :
« Ma belle, si mes petites culottes dérangent, c’est juste parce qu’elles ont plus de style que celles des autres ! »
Elle m’a même suggéré de **customiser** mon propre étendoir, comme une activité créative. Sympathique, certes, mais pas exactement la solution que j’espérais.
Une contre-attaque aussi subtile qu’efficace
Vexée, j’ai choisi de lui rendre la pareille… avec une touche d’exagération. Cette nuit-là, j’ai confectionné une paire de **culottes taille XXL**, dignes d’une grand-mère excentrique. **Rose flashy, ornée de dentelle dorée et d’un élastique à faire pâlir un élastique ordinaire.** Rien n’a été laissé au hasard.
À l’aube, j’ai suspendu mon œuvre face à son balcon. Impossible à manquer. Le tissu claquait au vent, brillant sous les premiers rayons du soleil comme un drapeau de provocation.
**Léa** est apparue… et s’est esclaffée. Un rire franc, contagieux, suivi d’applaudissements pour mon « audace vestimentaire ». Elle a même sorti une de ses pièces préférées, parsemée d’étoiles. Sans le vouloir, nous venions d’inventer une nouvelle forme de complicité… bien plus légère.
Quand la lingerie crée des souvenirs
Depuis, notre **bataille textile** a pris une tournure artistique. Nous rivalisons d’originalité, comme si nos étendoirs étaient des vitrines de créateurs. **Tom** a même suggéré de lancer un compte Instagram : **La mode en plein air.**
Quant à **Léa**, elle est devenue bien plus qu’une voisine. On échange, on rit, on s’inspire mutuellement.
Parce qu’au final, parfois, il suffit d’un peu de tissu qui danse au vent pour transformer un malaise… en une belle histoire.