Tondre la pelouse un jour férié : les horaires à respecter pour éviter une lourde amende
En mai, entre les ponts et les jours fériés, l’envie de jardiner pousse comme les mauvaises herbes. Mais saviez-vous que votre tondeuse pourrait vous coûter plus qu’un simple plein ? Avant d’appuyer sur le démarreur, il vaut mieux s'assurer de ne pas enfreindre une règle souvent méconnue, mais bien réelle…
Peut-on vraiment tondre sa pelouse un jour férié ?
Avec le retour du beau temps, les jardins deviennent des lieux de détente… ou de discorde. Rien de tel qu’un ronron de tondeuse à 10h du matin pour gâcher la grasse matinée du voisin. C’est justement pour éviter ces situations conflictuelles que la réglementation française encadre les travaux de jardinage bruyants, en particulier la tonte de pelouse.
Mais attention : la loi ne fixe pas une règle unique valable partout. Les autorisations et horaires dépendent souvent des arrêtés préfectoraux, complétés parfois par des arrêtés municipaux. En d’autres termes, ce qui est permis à Toulouse peut être interdit à Lille.
Que vous soyez propriétaire ou locataire, le bon réflexe est toujours le même : renseignez-vous auprès de votre mairie. C’est elle qui vous donnera les horaires précis en vigueur dans votre commune.
Quels sont les horaires autorisés pour tondre ?
Pour vous éviter de transformer votre jardin en terrain d’infraction, voici les tranches horaires généralement admises au niveau national :
- Du lundi au vendredi : de 8h à 12h30 et de 14h30 à 19h30
- Le samedi : de 9h à 12h et de 15h à 19h
- Les dimanches et jours fériés : de 10h à 12h uniquement
En dehors de ces plages horaires, votre tondeuse devient une source de nuisance sonore considérée comme “trouble anormal de voisinage”, un terme juridique qui peut vous coûter cher.
Ces restrictions s’appliquent à tous les appareils bruyants : tondeuse, taille-haie, souffleur de feuilles, etc. Même si l’envie vous prend de profiter du calme d’un matin férié pour jardiner, mieux vaut patienter un peu, au risque de transformer ce moment de détente en sanction.
Quelle amende risque-t-on en cas d’infraction ?
Si vous enfreignez les horaires fixés par la réglementation, un voisin mécontent peut contacter la police municipale ou la gendarmerie. En cas de constatation, vous risquez une amende forfaitaire de 68 €.
Ce montant peut paraître modeste, mais s’il n’est pas payé sous 45 jours, il grimpe à 180 €. Mieux vaut prévenir que guérir…
Et inutile de plaider l’ignorance : la loi considère que “nul n’est censé ignorer la loi”, y compris en matière de bruit lié au jardinage.
Pourquoi ces règles existent-elles ?
Cela peut sembler contraignant, mais cette réglementation vise à protéger la qualité de vie de chacun. En France, le droit au repos et à la tranquillité sonore est reconnu, en particulier les dimanches et jours fériés, moments privilégiés pour se reposer ou profiter de sa famille.
Imaginez votre voisin, enfant en bas âge ou travailleur de nuit, réveillé par le vacarme de la tondeuse : pas étonnant que les tensions montent vite dans le quartier. C’est un peu comme jouer du tambour à 7h du matin dans un immeuble…
Jardiner oui, mais en respectant le cadre légal
Le mois de mai regorge de jours fériés idéaux pour bichonner son jardin. Mais la tonte de pelouse doit respecter des horaires stricts pour éviter les conflits et les amendes.
Avant d’attraper votre tondeuse, prenez quelques minutes pour contacter votre mairie ou consulter son site officiel. Cela pourrait bien vous faire économiser jusqu’à 180 € et préserver la paix dans le voisinage.
