Un médecin révèle pourquoi il déconseille d’embrasser une personne décédée
Il y a des vidéos qui surprennent, qui font réfléchir et qui, sans qu’on s’y attende, viennent toucher quelque chose de très intime. Celle d’un médecin moldave, devenue virale en quelques heures, fait justement partie de ces contenus qu’on regarde deux fois pour être sûre d’avoir bien entendu. Il y évoque une pratique encore présente dans certaines traditions familiales : le baiser d’adieu. Mais derrière ce geste chargé d’émotion, une question se glisse… et elle mérite qu’on s’y attarde. Pourquoi certains spécialistes invitent-ils à la prudence ? Et surtout, comment concilier le besoin de réconfort avec l’envie de préserver son équilibre ?
Pourquoi cette vidéo TikTok a captivé autant de monde
Si la vidéo a suscité autant de réactions, c’est parce qu’elle aborde un sujet que l’on évoque rarement : la manière dont nous faisons nos adieux. Dans un moment où l’on agit souvent avec le cœur, on pense peu aux aspects concrets. Le médecin rappelle simplement que, passé un certain temps, un corps évolue naturellement et peut dégager des éléments peu adaptés à notre bien-être. Rien d’alarmant, juste une réalité biologique à laquelle on ne pense pas toujours.
Les spectateurs, visiblement touchés, ont partagé leurs émotions, leurs doutes, parfois même leurs histoires personnelles. Beaucoup reconnaissent qu’ils n’avaient jamais réfléchi à l’impact que certains gestes pouvaient avoir. D’autres, au contraire, revendiquent ce besoin instinctif de proximité dans les instants de recueillement. Et honnêtement… qui peut leur en vouloir ?
Entre traditions familiales et instinct du cœur
En France comme ailleurs, l’adieu à un proche est un moment hautement symbolique. Certaines familles ont leurs rites, leurs gestes rassurants, transmis de génération en génération. Un baiser posé sur un front, une main tenue quelques secondes de plus, une caresse sur la joue : autant d’habitudes qui aident à refermer une page avec douceur.
Face à cela, le message du médecin ne cherche pas à juger ni à bousculer les traditions. Il met seulement en lumière une idée essentielle : on peut honorer ses proches tout en prenant soin de son propre bien-être. Et ça, c’est une nuance qui change tout. Car le débat ne porte pas vraiment sur ce qu’il faudrait faire, mais sur la manière de trouver un juste milieu entre respect des rituels et attention à soi.
Comment dire adieu en douceur tout en se préservant
Alors, comment faire lorsque le cœur réclame un geste intime, mais que la raison invite à un peu plus de distance ? Bonne nouvelle : il existe mille façons d’exprimer son affection sans renoncer à sa sérénité intérieure.
Quelques idées simples et profondément apaisantes :
- Glisser quelques mots sincères. Une phrase murmurée peut porter autant d’amour qu’un geste.
- Poser sa main sur celle de la personne disparue, ou sur le drap, dans un geste symbolique.
- Offrir une fleur, un objet, une pensée.
- Prendre un moment de silence, un vrai, un beau, où l’on se connecte à ce que l’on ressent.
Ces gestes, tout en délicatesse, respectent votre besoin de dire adieu tout en préservant l’harmonie de votre corps et de votre esprit. Et surtout, ils n’enlèvent rien à l’amour que vous portez à ceux qui comptent.
Quand une simple vidéo nous rappelle l’essentiel
Ce qui est frappant dans toute cette histoire, ce n’est pas tant le conseil en lui-même que la discussion qu’il a déclenchée. On découvre à quel point nos rapports au deuil, à la tendresse, aux traditions sont profondément personnels. Et au final, la vidéo du médecin a peut-être rempli une mission inattendue : ouvrir un espace de réflexion bienveillant, sans injonction ni jugement.
Dans ces moments fragiles, se protéger n’est pas un manque d’amour : c’est une manière de continuer à avancer.
Une douceur précieuse pour accompagner ce que la vie a de plus profond — un véritable moment de recueillement. Une manière d’honorer l’autre tout en respectant son équilibre émotionnel.
@viktor.ivanovik♬ son original –

