Voici le portrait inattendu de l’homme qui trompe, selon les chercheurs

Publié le 13 mai 2025
Voici le portrait inattendu de l’homme qui trompe, selon les chercheurs

Qui aurait cru qu’il était possible de dresser le visage de l’infidélité masculine ? Des chercheurs britanniques, aidés par des outils d’intelligence artificielle, se sont prêtés à cet exercice pour le moins surprenant. Et les résultats de cette expérience soulèvent bien des interrogations… À quoi ressemble donc cet homme infidèle type ? Peut-on vraiment reconnaître un partenaire à risque en un coup d’œil ? Soyez attentifs, car les réponses sont bien plus nuancées qu’il n’y paraît.

L’infidélité en France : une réalité courante ?

En France, l’infidélité n’est plus un sujet tabou. Selon une étude menée par YouGov et le site Gleeden, 42 % des Français reconnaissent avoir déjà franchi la ligne rouge au moins une fois dans leur vie. Un chiffre qui tend à progresser ces dernières années, notamment du côté masculin, avec 46 % des hommes contre 38 % des femmes qui avouent une infidélité.

Derrière ces chiffres se cache une réalité souvent plus complexe qu’il n’y paraît. Contrairement aux idées reçues, les écarts féminins tendent à se rapprocher de ceux des hommes. Mais alors, qui sont réellement ces partenaires volages ? Des chercheurs ont tenté de répondre à cette question délicate de façon… très visuelle.

Le portrait robot de l’homme infidèle : quand la science joue aux artistes

Pour aller au-delà des simples chiffres, des spécialistes ont interrogé près de 2000 Britanniques. Grâce à l’intelligence artificielle, ils ont croisé des centaines de témoignages de personnes trompées et compilé des traits physiques récurrents. Résultat ? Un visage type s’est dessiné : homme blanc d’environ 40 ans, chauve, affichant quelques rides discrètes, les yeux clairs, des lèvres fines et une barbe de trois jours. On pourrait presque imaginer un antihéros de polar français, un brin désabusé, un brin charmeur.

Mais attention : ce portrait est statistique, pas prophétique. Il ne s’agit en aucun cas d’un profil infaillible. Comme on dit souvent, l’habit ne fait pas le moine, et toutes les personnes partageant ces traits ne sont pas des adeptes de l’adultère.

Et chez les femmes, qu’en est-il ?

Les chercheurs ne se sont pas limités aux hommes. Du côté des femmes infidèles, le profil type serait celui d’une femme d’une cinquantaine d’années, cheveux longs et foncés, yeux clairs et nez fin. Un profil qui rompt avec les clichés sur les femmes infidèles, souvent associées, dans l’imaginaire collectif, à des figures plus jeunes et superficielles.

Cette tendance féminine pourrait refléter une quête de renouveau ou une volonté de revivre des expériences mises de côté dans la routine conjugale.

Les hommes plus prompts à reconnaître leurs écarts ?

Une fois encore, cette enquête confirme une donnée souvent observée dans les sondages antérieurs : les hommes sont davantage enclins à admettre leurs écarts. Un tiers des hommes sondés avouent avoir trompé, contre un quart des femmes.

Mais le plus marquant dans cette étude reste la réaction des partenaires trahis : 39 % des personnes trompées ont mis fin immédiatement à la relation, preuve que la fidélité reste une valeur essentielle pour de nombreux couples, même à l’ère des applications de rencontre et des aventures éphémères.

Tromper : une affaire de comportement, plus que de physique

Rosie Maskell, en charge de l’étude, le rappelle avec justesse : si des tendances physiques émergent, elles n’ont rien d’une science exacte. La tromperie est avant tout une affaire de choix, de contexte et de comportement. Se fier uniquement au physique serait aussi imprudent que de juger un livre à sa couverture.

En fin de compte, cette étude, aussi curieuse qu’inquiétante, nous invite surtout à réfléchir à la complexité des relations humaines et aux multiples visages de l’infidélité, bien loin des idées toutes faites.