Grandir sans amour laisse des marques : ces six caractéristiques en sont souvent le reflet à l’âge adulte

Publié le 6 juin 2025
Grandir sans amour laisse des marques : ces six caractéristiques en sont souvent le reflet à l’âge adulte

Vous avez parfois du mal à faire confiance ? À exprimer ce que vous ressentez ou à recevoir de l’amour sans vous méfier ? Et si l’origine de ces difficultés se trouvait dans votre passé, dans ces moments silencieux où, enfant, vous auriez eu besoin d’un regard rassurant ou d’un mot doux… mais qu’ils ne sont jamais venus ? Sans grands drames ni cris, certaines absences laissent des traces profondes. Voici 6 indices qui pourraient vous alerter.

  1. Une confiance en soi fragile comme du verre

Imaginez un château de cartes : il tient debout, mais à la moindre brise, tout s’écroule. C’est souvent le cas de celles et ceux qui n’ont pas grandi dans un environnement affectueux. Leur estime d’elles-mêmes s’est construite sans piliers solides. Résultat : elles doutent constamment de leur valeur, remettent en question leurs choix et fuient les occasions par peur d’échouer. Ce manque de validation dans l’enfance agit comme un filtre brouillant tous les miroirs. Et dans les relations, cette fragilité devient un frein à la confiance… envers les autres, mais surtout envers soi-même.

  1. L’amour ? Un sentiment aussi déroutant qu’un code secret

Pour celles qui n’ont pas reçu d’affection claire, aimer peut paraître aussi étrange que de lire un roman dans une langue inconnue. Les gestes tendres ou les mots doux éveillent plus de méfiance que de réconfort. L’amour est vu comme un piège potentiel : « Et si je m’attache… pour qu’on me laisse tomber ? » Ce paradoxe engendre des comportements opposés : certaines deviennent ultra-fusionnelles, d’autres, au contraire, prennent la fuite dès que l’émotion devient trop forte. Dans les deux cas, le cœur crie, mais en silence.

  1. Dire “j’ai besoin de…” devient une mission impossible

Certaines personnes ont appris très tôt à faire taire leurs émotions. Elles se sont adaptées, ont appris à ne pas déranger, à ne pas “en faire trop”. Alors une fois adultes, exprimer leurs envies ou poser des limites devient un vrai défi. Elles disent oui quand elles pensent non, s’effacent pour maintenir la paix, et finissent par se perdre de vue. Et si, un jour, elles osent enfin parler… elles doutent immédiatement : “Suis-je légitime ? Suis-je trop sensible ?”

  1. Un besoin de reconnaissance qui ne s’éteint jamais

Être aimé, ce n’est pas seulement être nourri et logé. C’est se sentir regardé, écouté, valorisé. Quand cela manque dans l’enfance, une quête perpétuelle s’installe. Au travail, dans le couple, sur les réseaux sociaux… chaque regard devient un baromètre de leur valeur personnelle. Comme une plante assoiffée, elles cherchent la lumière partout, souvent au détriment de leur bien-être. Et parfois, elles s’épuisent à chercher à plaire, à prouver, à “mériter” ce qui aurait dû leur être donné sans condition.

  1. Se construire devient une aventure semée d’embûches

Ce qui semble simple pour d’autres – choisir une voie, affirmer sa personnalité, s’affirmer – peut devenir un vrai labyrinthe pour ces adultes en reconstruction. Ils avancent en tâtonnant, craignant le jugement, guettant les signes d’approbation. Leur boussole intérieure ? Parfois défaillante. Ils se perdent entre ce qu’ils veulent vraiment et ce qu’on attend d’eux. Et pourtant, leur parcours mérite toute notre admiration : ils apprennent à devenir parents d’eux-mêmes, à se donner ce qu’ils n’ont pas reçu.

  1. Mais bonne nouvelle : rien n’est figé

Ces blessures, aussi profondes soient-elles, ne sont pas une fatalité. Les comprendre, c’est déjà en guérir un peu. Et il existe mille façons de panser ces douleurs invisibles : un accompagnement bienveillant, des lectures inspirantes, des échanges avec des personnes qui nous comprennent vraiment… et surtout, un engagement envers soi-même. Celui de ne plus minimiser ses besoins. De se regarder avec tendresse. Et d’oser, chaque jour un peu plus, être soi.