Syndrome des jambes sans repos : découvrez les principaux symptômes

Publié le 12 juin 2025
Syndrome des jambes sans repos : découvrez les principaux symptômes

Vous arrive-t-il de ressentir une étrange sensation dans les jambes, surtout le soir venu ? Comme une envie incontrôlable de les bouger, une agitation sourde, voire des picotements qui vous empêchent de trouver le sommeil ? Ce phénomène, bien plus fréquent qu’on ne le pense, porte un nom : le syndrome des jambes sans repos (SJSR). Encore mal connu, il mérite pourtant toute notre attention, car il peut réellement affecter la qualité de nos nuits… et de nos journées.

Le syndrome des jambes sans repos, c’est quoi exactement ?

Ce trouble neurologique se manifeste surtout au repos, en position assise ou allongée. Il provoque des sensations désagréables dans les jambes : fourmillements, tiraillements, frissons, légères brûlures… Le tout s’accompagne d’un besoin irrépressible de bouger pour soulager l’inconfort. Le problème ? Les symptômes s’aggravent en soirée et pendant la nuit, perturbant fortement le sommeil.

Certaines personnes décrivent même cette sensation comme « quelque chose qui bouge sous la peau ». Difficile à expliquer, mais très réel pour celles et ceux qui en souffrent.

Quels sont les signes à repérer ?

Le syndrome ne se manifeste pas de la même manière chez tout le monde, mais on retrouve fréquemment ces signes :

  • Besoin incontrôlable de bouger les jambes, en particulier au repos
  • Picotements, démangeaisons internes ou sensations d’électricité sous la peau
  • Soulagement temporaire lors du mouvement
  • Difficultés à s’endormir ou réveils nocturnes répétés
  • Symptômes plus marqués le soir ou pendant la nuit

Résultat : des nuits hachées, un sommeil peu réparateur, et des journées marquées par la fatigue.

Qui est concerné ?

Tout le monde peut être touché, mais les femmes semblent légèrement plus concernées. Le syndrome est plus fréquent après 40 ans, et certains facteurs de risque sont connus :

  • Antécédents familiaux
  • Carences en fer ou en magnésium
  • Grossesse, surtout au troisième trimestre
  • Maladies chroniques (insuffisance rénale, diabète…)
  • Certains médicaments influant sur le système nerveux (antidépresseurs, antihistaminiques…)

Parfois, aucune cause précise n’est identifiée. On parle alors de forme idiopathique.

Un impact réel sur la qualité de vie

On pourrait croire à un simple désagrément, mais ses répercussions peuvent être importantes. Le sommeil fragmenté entraîne fatigue chronique, irritabilité, troubles de la concentration, voire désengagement social. Certaines personnes renoncent à des trajets en voiture ou à des sorties culturelles, redoutant de devoir se lever en pleine séance.

Comment soulager naturellement ce trouble ?

Même s’il n’existe pas encore de traitement curatif, plusieurs solutions naturelles peuvent améliorer le confort :

Adoptez des habitudes apaisantes :

  • Évitez la caféine, l’alcool et le tabac en soirée
  • Marchez ou faites des étirements doux pendant la journée
  • Instaurez un rituel de coucher relaxant (lumière douce, bain tiède, lecture…)

Misez sur une alimentation adaptée :

  • Favorisez les aliments riches en fer (lentilles, boudin noir, viande blanche)
  • Pensez au magnésium (oléagineux, bananes, chocolat noir à teneur élevée)
  • Faites évaluer vos éventuelles carences par un professionnel de santé

Et si besoin, explorez les solutions médicales :

Certains traitements prescrits peuvent aider : compléments en fer, médicaments agissant sur la dopamine, voire méthodes douces comme les massages ou la réflexologie.

Bouger un peu pour mieux dormir ? Parfois, c’est le corps qui nous envoie un signal. Écoutez vos jambes : elles ont peut-être quelque chose à vous dire.